Profitant du beau temps nous décidions d'aller faire une promenade. En chemin nous croisions, campagne oblige, des moutons.

Ces charmants animaux ne surent sans doutes pas pourquoi on malmenait leurs pauvres oreilles. Et ma soeur de commencer une longue plainte. Sorte de cri plus proche du loup dont la patte s'est retrouvé prise au piège, que du chant mélodieux de Blanche Neige devant les frêles moineaux.

Mais comme les moutons étaient attirés par le bêeeelement de Marie, Antoine était attiré par les moutons. Le voici posant devant eux tel un politicien en campagne devant son électorat. Mais ce que l'homme qui murmurait à l'oreille des moutons leur a vraiment dit... le mystère reste entier... affaire à suivre

Cette année pour le premier de l'an ma soeur et moi avions prévu de passer une semaine avec des amis. Aprés moultes périples, changements de programme, abandons de postes et retournements de situations, nous avions finalement tout pour passer une excellente semaine avec un excellent ami et un bon ami à lui.

Nous embarquions donc pour une petite fermette à la cours Vauquelin prés de Pont L'évêque. J'en profite pour faire un brin de pub pour ce superbe lotissement. Une bonne ambiance, un bon accueil et des maisonnettes toutes charmantes, une piscine, une salle de jeu avec billard etc... tout ce qu'il faut.

Voici une photo de la maisonnette qui nous à été ttribuée. Non pas que je raffole du rose, mais elle était très agréable, une mezzanine, une cuisine américaine, de quoi loger six personnes, tout le confort.

Y a des jours comme ça où quand on s'ennuie on s'ennuie... y a des jours aussi où quand le moral est pas là il est pas là... heu... bref

Ces jours là j'essaye de passer le temps, j'écris. Voici le dernier petit bout de texte que j'ai pondu. C'est plutôt tristounet je sais, mais je ne saurais pas dire pourquoi.

Et mon coeur, mon pauvre coeur,
    Qu'adviendra-t-il de lui si, sans toi, il lui faut survivre?
Et ma vie, ma triste vie,
    A quoi me servirait elle si su ne la partage plus?
Et puis mon âme, ah mon âme,
    Comment ne pourrais-je la perdre si, loin de tes yeux gris,
    Elle perd cette enclave où elle aimait à se réfugier?
Et toi, toi tu pars, tu t'en vas loin de moi,
    Le gris du marbre a replacé celui de tes yeux
Et mon corps ère, sans âme et sans vie,
    Au-prés de ta tombe où mon coeur s'est fané.

J'ajoute aussi d'autres écossais qui passaient par là, un Gevin Kerr, un Alister Hogg, un Sean Lamont, un Nathan Hines (celui de Perpignan) et un Simon Taylor.

Voici un jeux que je peux proposer, pour l'avoir dèjà experimenté en temps d'ennui.

Donnez vous deux films, peu importe qu'ils soient du même registre ou de la même époque. Et en passant par d'autres réalisations, grace à des acteurs communs, essayez d'aller de l'un à l'autre. Vous pouvez y jouer à plusieurs, il suffit de comparer les "chemins" trouvés et de voir qui à le plus rapide. Vous pouvez corser les choses en vous interdisant de passer deux fois par le même acteur.

Un exemple : de "Jurassic Park"  à "Hibernatus" (si si je vous jure suivez bien)

"Jurassic Park" -> Richard Attenborough

"La grande Evasion" -> Steeve McQueen

"Les Septs Mercenaires" -> Eli Wallach

"Le Cerveau" -> Bourvil

"La grande Vadrouille" -> Louis de Funes

"Hibernatus" et voila

Notez qu'il peut aussi s'adapter en version musicale...

Ainsi on pourra passer d'un chanteur à l'autre, non pas par une chanson qu'ils auraient interpretée tous les deux, mais par un groupe de mots présent en commun dans une chanson. Ici en revanche il sera plus dur de passer d'un chanteur français à un chanteur anglophone, quoi que...

Je vous parlais de Scott Murray, je vous ai raconté Paul O'Connell, le choc fut le même, bien que Murray fut en jogging. Il faut dire que dans la série des seconde ligne charismatiques, Big Scott occupe une place de choix.

Et un nounours pareil... quelle gentillesse, il alla jusqu'à prendre le temps d'attendre que j'ai vérifié la qualité de la photo sur l'appareil avant de s'éloigner, chose que je regrette énormément qu'un certain Ronan O'Gara, compatriote de Bod, n'ai pas fait, car la déception fut terrible lorsque je vis le train s'éloigner et l'absence de trace de cette rencontre (outre que dans mes souvenirs).

Un Scotty aussi agréable qu'on me l'avait décrit donc, des Ecossais adorables, la généralité mérite d'être faite d'après les autres bénévoles qui on put les côtoyer durant cette coupe du monde.

Voici donc le Big Scott.

Voila déjà huit ans que je supporte activement le XV du chardon. Si si je vous jure qu'ils ont encore des supporters en France. Huit ans donc, que je reste béate d'admiration devant certains génies qui y évoluent, des Kenny Logan aux Simon Danielli, en passant par les Scott Murray et Chris Paterson, sans oublier les Gregor Townsend et autres Gordon Bullock.

Je devrais remettre cette liste à jour me diriez vous, mais elle datte de 1999 et du premier coup de foudre pour le Flower of Scotland.

Gare de Lyon cette fois ci, une semaine avant le décisif Ecosse-Italie. Le train entre en gare, je commence à avoir du mal à respirer. Mike Blair descend du train, demi de mêlée et pourtant aussi grand que moi, premier choc de la demi heure. Il est suivit par d'autre, et d'autre et d'autre encore. Je ne fait pas attention à tout le monde, je me concentre sur les deux objectifs que je me suis fixés.

Il faut toujours se fixer des objectifs dans ces cas là, sinon ça tombe à l'eau, comme avec l'Italie, je voulais voir Troncon, et comme je me suis éparpillée à profiter de tout le monde, je lai loupé, pas question de refaire la même erreur deux fois, et surtout pas là.

Premier objectif atteint lorsque Scott Murray passe à ma portée. Le second, je le vois arriver à la traîne, les mains crispées sur son sac à dos, décidément les gares françaises ont mauvaise réputations, il discute tranquillement avec son compère Dan Parks. Ça a du leur faire un choc quand je leur ai sauté dessus pour leur demander si je pouvais " take a picture of me with both of you please ? ", mais malgré la surprise de l'ouvreur, ils se prêtent tous deux à la photo.

Ensuite je ne sais où j'ai trouvé le courage, la force ou la folie, peut être l'adrénaline avait elle  anesthésié tout le bon sens qui me restait (et déjà que j'en ai pas de masses en temps normal...), quoi qu'il en soit, j'ai put trouver assez de cran pour entamer la discussion avec Chris Paterson... le Chris Paterson, l'homme aux pieds d'or de l'équipe d'Ecosse, celui qui peut jouer à n'importe quel poste, enfin n'importe quel poste sauf " forward " (z'allez pas me l'écraser avec les bourrins de devant non plus non ? ). Huit ans... et il était là. Autant vous dire que j'ai plané sur un nuage un petit moment après cette rencontre.

Pour vous donner une idée, je vous dirais la même chose que ce que j'ai dis à ma mère ( qui ne comprenais pas, mais pas du tout cette soudaine euphorie de ma part), imaginez vous croisant Sean Connery ou Harrison Ford en pleine rue... ou si elle avait pu voir "Cloclo" de son vivant (oui parce que remarquer maintenant... il n'y a plus grand chose à voir... et ce qui reste ne chante plus.. enfin bref) imaginez un peu et vous saurez.

Je ne pense pas être petite, je ne dis pas non plus que j'ai du mal à passer les portes hein, faut pas exagérer non plus, cependant...

En cette même veille de France-Irlande, sur ce même escalier où je venais d'apostropher BoD, je levais la tête. Et la Ô surprise... Paul O'Connell, le grand PoC, en costard (BoD l'était aussi mais vu le O'Connell qu'on peut entrevoir sur le terrain, c'était plus choquant), avec ses lunettes de cadre sup, un grand sourire fixé sur le visage.

Cette fois, aucune hésitation possible j'étais déjà lancée, alors rien ne pouvais me stopper. Et hop, en deux coups de cuillères à pots, me voila coincée contre lui, un bras puissant sur la taille, priant pour qu'il ne sert pas trop fort.

On notera que sur cette photo, je suis toujours dans l'escalier, lui non. C'est à dire que je me trouve surélevée par rapport à lui. Pour vous donner un ordre de grandeur, je mesure 1m80... à vous de voir.

Sur la photo suivante, celle où je m'apprête à me jeter sur Jerry Flanery (cette fois le lendemain du match, ce qui explique que PoC ne sourit plus), vous pouvez mieux juger de la carrure du seconde ligne.

Au fait... vous savez pourquoi ce géant roux dort avec la lumière allumée? parce que, parait il, l'obscurité à peur de lui, du moins c'est ce qui se dit à Dublin (là aussi peut être à cause de la Guinness... à vérifier)

Si vous demandez à un supporter Irlandais "Who's God ?" il vous répondra sans doute "BoD is God", un autre plus loin croira bon d'ajouter "In BoD We trust", à moins qu'ils n'aient tous deux le nez dans une chope de ce breuvage qu'on nomme Guinness, et dans ce cas ils ne sauront vous dire que "Guinnes is the beer", éventuellement "Do you drink a pint with us ?" ou encore "goodness my Guinness", mais nous nous égarons.

Il est sans doute l'irlandais le plus connu au monde juste derrière Bono (le chanteur de U2), j'ai nommé Brian O'Driscoll. Monsieur le centre de génie, non non rien à voir avec un génie pouvant prendre n'importe quelle apparence et que le Centre veut récupérer vivant, de préférence... mais je m'égare encore, Monsieur O'Driscoll disais-je, qui a fit preuve d'une patience dont je ne saurais trop le remercier lorsque j'ai eu l'occasion de le croiser lors de cette dernière coupe du monde. Il a en effet fallut attendre ma "photographe" du jour (Cristelle, dont le blog est disponible en lien dans mes favoris) que j'avais semée dans la foule pour me jeter sur Dieu (ou presque), ce dernier ayant été fort surprit par mon " 'scuse me Sir" quand je l'ai rattrapé dans l'escalier au moment où il allait monter dans le car....(je reprend mon souffle...).

Voici donc cette fameuse photo de Bod et moi, gare Montparnasse la veille du France-Irlande (j'espère ne pas être à l'origine, moi et ma malchance légendaire, de la débâcle de mes lutins estampillés du "Shamrock"...). J'y ajoute une autre photo où on peut voir BoD et Ronan O'Gara... de dos malheureusement.

Et voici donc mon blog. Comme tout le monde, j'ai des choses à dire. Comme tout le monde j'ai des souvenirs à partager. Comme (presque) tout le monde, je passe des heures sur le net. Alors comme tout le monde j'ai décidé de créer un blog.

Le pourquoi du comment du nom du blog susnommé ?

Et bien c'est assez simple. J'aime le rugby, j'aime les voyages, et j'aime dire des tas de trucs inintéressants, mais ça vous vous en rendrez compte très vite.

Ce blog, je le crée donc avant tout pour partager une passion, des souvenirs de voyages où de séjours avec des amis,  et quelques pensées du jour (si toutes fois il m'arrive de penser le jour en question ^^)

Voila vous savez tout... heu.. enfin presque. Parce que c'est bien beau d'expliquer tout ça me direz vous, mais quel intérêt de lire quelque chose si on a pas quelques détails sur l'auteur pour en comprendre le point de vue ?

Et bien sachez qu'il n'y a pas grand chose à savoir. Le contexte est simple, j'ai vingt ans, je regarde le monde avec un regard peu être un peu trop naïf par moments, mais ainsi vont les choses. Pour le reste je tacherais de vous en dire plus peu être avec le temps ou vous conseillerais de suivre un classique "cf" vous référant au blog de ma pitite Marie.